jeudi 6 décembre 2012

De la fabrication d'un instrument d'écriture Montblanc

Chers amis,
Revenons à nos moutons, après quelques digressions sur Montblanc, ses actus, son cinéma, sa maroquinerie... Et parlons un peu des œuvres que sont les stylos-plumeMontblanc.

Ce qui m'a séduit dans les stylos-plumes Montblanc, c'est le fait que les personnes qui les fabriquent réalisent des œuvres d'art chaque jour, comme si chacun de ces objets était unique. C’est bien le cas pour moi. Le fait qu'ils soient faits à la main leur donne une valeur unique. Ces objets de luxe sont fabriqués à Hambourg, dans l'Artisan-Studio du siège de la marque. Les artisans travaillent dans un silence de cathédrale, comme si le travail qu'ils accomplissent était sacré.
La sélection des matériaux est la première étape. Pour le corps du stylo, cela peut être de la résine précieuse, du métal précieux, sertis parfois de pierres précieuses. Pour la plume, le choix est simple, comme une évidence: de l'or 18 carats. Ainsi elle est à la fois solide, à l'épreuve du temps, et suffisamment souple pour permettre le confort de l'écriture.
Je ne sais pas si vous avez déjà observé une de ces plumes, mais si le hasard vous mènent chez un revendeur (la boutique en ligne où je regarde souvent a plusieurs magasins en ville), arrêtez-vous quelques minutes, cela vaut le coup d’œil. La première fois, j'ai été impressionné par la taille, rien à voir avec celles qu'on avait dans la trousse à l'école! Elles sont plus larges, plus longues, et d'une finesse exquise. C'est parce que les artisans laminent manuellement chaque unité jusqu'à l'épaisseur idéale. A la suite de quoi ils appliquent les motifs en arabesques. A ce moment-là, le "cœur" est percé, sans quoi l'encre ne s'écoulerait pas de façon fluide.
Une fois enchâssée dans le corps du stylo, la plume est finalisée par l'artisan (enfin presque), il grave l'emblème de la marque, le flocon à six branches et le nombre "4810", l'altitude du Montblanc. Il aura fallu en tout 100 étapes de fabrication pour obtenir l'instrument d'écriture d'exception.
Mais la perfection n'est pas atteinte tant que l'encre ne s'écoule pas de façon continue, sans accroc, sans crissement, sans "couac". L'artisan utilise alors ses oreilles, il écrit avec la plume, à l'affut de la moindre imperfection, et la corrige si jamais elle existait. Tout est fait pour que l'objet accomplisse sa raison d'être de la manière la plus pure, que le glissement ne soit qu'un murmure sur le papier.
 
Voilà qui devrait vous convaincre de ne plus acheter vos stylos-plume en grande surface! Et si vous doutez encore, faites comme moi, observez une plume Montblanc, celle d'un Meisterstück 149 pour faire honneur au grand classique de la marque, et vous serez conquis par la finesse du travail accompli.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire