Chers amis,
Revenons à
nos moutons, après quelques digressions sur Montblanc, ses actus, son cinéma,
sa maroquinerie... Et parlons un peu des œuvres que sont les stylos-plumeMontblanc.
Ce qui m'a
séduit dans les stylos-plumes Montblanc,
c'est le fait que les personnes qui les fabriquent réalisent des œuvres d'art
chaque jour, comme si chacun de ces objets était unique. C’est bien le cas pour
moi. Le fait qu'ils soient faits à la main leur donne une valeur unique. Ces
objets de luxe sont fabriqués à Hambourg, dans l'Artisan-Studio du siège de la
marque. Les artisans travaillent dans un silence de cathédrale, comme si le
travail qu'ils accomplissent était sacré.
La sélection
des matériaux est la première étape. Pour le corps du stylo, cela peut être de
la résine précieuse, du métal précieux, sertis parfois de pierres précieuses.
Pour la plume, le choix est simple, comme une évidence: de l'or 18 carats. Ainsi
elle est à la fois solide, à l'épreuve du temps, et suffisamment souple pour
permettre le confort de l'écriture.
Je ne sais
pas si vous avez déjà observé une de ces plumes, mais si le hasard vous mènent
chez un revendeur (la boutique en ligne où je regarde souvent a
plusieurs magasins en ville), arrêtez-vous quelques minutes, cela vaut le coup
d’œil. La première fois, j'ai été impressionné par la taille, rien à voir avec
celles qu'on avait dans la trousse à l'école! Elles sont plus larges, plus
longues, et d'une finesse exquise. C'est parce que les artisans laminent
manuellement chaque unité jusqu'à l'épaisseur idéale. A la suite de quoi ils
appliquent les motifs en arabesques. A ce moment-là, le "cœur" est
percé, sans quoi l'encre ne s'écoulerait pas de façon fluide.
Une fois
enchâssée dans le corps du stylo, la plume est finalisée par l'artisan (enfin
presque), il grave l'emblème de la marque, le flocon à six branches et le
nombre "4810", l'altitude du Montblanc. Il aura fallu en tout 100
étapes de fabrication pour obtenir l'instrument d'écriture d'exception.
Mais la
perfection n'est pas atteinte tant que l'encre ne s'écoule pas de façon
continue, sans accroc, sans crissement, sans "couac". L'artisan
utilise alors ses oreilles, il écrit avec la plume, à l'affut de la moindre
imperfection, et la corrige si jamais elle existait. Tout est fait pour que
l'objet accomplisse sa raison d'être de la manière la plus pure, que le
glissement ne soit qu'un murmure sur le papier.
Voilà qui
devrait vous convaincre de ne plus acheter vos stylos-plume en grande surface!
Et si vous doutez encore, faites comme moi, observez une plume Montblanc, celle
d'un Meisterstück 149 pour faire honneur au grand classique de la
marque, et vous serez conquis par la finesse du travail accompli.
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